L’estime de soi

L'estime de soi à travers yoga

Aujourd’hui, nous lions l’estime de soi avec l’égo. La plupart des solutions contre la mauvaise estime de soi consiste à « booster » ou développer l’égo. L’approche Yogique, où l’égo est vu comme une source des maux et pas une solution, est complètement différente. D’après cette approche, l’estime de soi diminue quand on a du mal à gérer nos émotions et accomplir nos désirs.

L’étiologie.

Afin de mieux comprendre ce qui cause la mauvaise estime de soi, il est important d’aborder 3 concepts clés venant d’Ayurvéda (la médecine traditionnelle indienne).

Le premier concept est celui des trois guna (qualités) de l’esprit. Sattva guna est la qualité de la paix intérieure où les centres psychiques émotionnels sont apaisés, l’être a du discernement et du recul vis-à-vis les événements de sa vie. Rajas guna est la qualité du dynamisme et de la mobilité, dont la prédominance cause une augmentation du stress, de l’égo et des besoins matériels. Tamas guna est la qualité d’inertie, dont la prédominance cause l’ignorance et les tendances autodestructrices.

Bien qu’il soit rare que l’individu s’en rende compte tant qu’il atteint la réussite dans ses démarches, le terrain de la mauvaise estime de soi démarre dès que rajas guna devient prédominant dans l’esprit. A ce moment-là, les sens cognitifs se tournent vers le monde extérieur et l’être commence à se valoriser à travers la perception des autres et ses acquis matériels. Cette prédominance vient aussi vicier pitta et vata dosha dans le corps, ce qui commence à épuiser les réservoirs énergétiques du corps.

Mais c’est quand tamas guna devient prédominant que la question de l’estime de soi prend une toute autre proportion. Avec tamas, vient la noirceur et l’obscurité. Au niveau corporel, il n’est pas rare de sentir une fatigue chronique durant les moments de tamas. L’être a du mal à voir un chemin clair. Il perd rapidement la confiance dans ses capacités. Cet état est souvent accompagné des désirs non-atteignables et peu pragmatiques, couplé à un manque d’énergie pour réussir les projets et accentué par une foi aveugle dans les solutions qui paraissent les plus rapides et qui demandent le moins d’effort. Cela déclenche très souvent un cercle vicieux de mauvaises décisions qui diminue encore plus la confiance dans ses propres capacités.

Si pour l’esprit nous parlons des trois guna, en ce qui concerne le corps et le cerveau, ce sont les trois dosha (l’énergie biologique/humeurs de corps/fautes) qui s’occupent de toutes les fonctions. Vata dosha est le principe du mouvement qui gère les fonctions comme respirer, manger, réfléchir ou bouger. Pitta dosha est le principe de digestion qui s’occupe de l’assimilation non seulement de la nourriture mais aussi des émotions et des réflexions. Kapha dosha sert comme le béton pour le corps, s’occupant de sa régénération, récupération, nourrissement et aussi la rétention (comme pour la mémoire).

Chaque dosha est par la suite sous-divisé en 5 sous-dosha selon leurs fonctions. Les sous-dosha qui impactent l’estime de soi sont Sadhaka Pitta et Prana vata. Le rôle de Sadhaka pitta est de s’occuper de l’assimilation des idées, des réflexions et des émotions. Dans le langage moderne, on peut lier ce dosha au quotient-intelligence et quotient-intelligence-émotionnel. Quand agni (le feu digestif) de Sadhaka Pitta est fort, l’être arrive à assimiler les événements, les émotions et les idées très rapidement. Quand ce feu diminue, cela cause une forte baisse dans l’assimilation des idées et/ou des émotions.

Prana vata est responsable de notre capacité de réfléchir et d’amener les signaux envoyés par les sens cognitifs au cerveau. Quand les informations amenées par le prana vata dépassent la capacité d’assimilation de sadhaka pitta, cela cause l’agitation, l’anxiété, les peurs et l’impossibilité d’arrêter le processus des pensées. Cette aggravation de prana vata diminue le feu digestif de sadhaka pitta encore plus.

Nous ne sommes ni responsable ni en contrôle de tout ce qui nous arrive. Pourtant, on adore prétendre que c’est le cas : surtout quand nous réussissons quelque chose. Mais l’effet secondaire de cela est que lorsque les choses vont mal, il devient difficile de ne pas se sentir coupable.

Le troisième concept clé est d’ordre philosophique. Les philosophies orientales se basent sur l’idée que nous sommes tous connectés au cosmos et cette connexion se trouve à l’intérieur de nous. Dit autrement, si le Dieu existe, c’est au fond de nous que nous le trouverons. Si le bonheur existe, c’est aussi au fond de nous que nous le trouverons. A ce titre, les pratiques comme le Yoga cherche à intérioriser les sens cognitifs au lieu de les extérioriser.

Les causes principales de la mauvaise estime de soi :

  1. Génétique : Nous ne sommes pas tous pareils. Certaines personnes sont nées avec un sadhaka pitta sous-performant.
  2. Traumatismes : Surtout les traumatismes vécus durant la jeunesse, mais n’importe quel traumatisme qui dépasse notre capacité d’assimilation et aggrave le prana vata va causer une diminution de sadhaka pitta.
  3. Nourriture : la nutrition joue un rôle très important dans l’équilibre des dosha. Une nourriture difficile à digérer, froide (comme la nourriture décongelée), peu équilibrée va vicier pitta dosha et créer des toxines (ama).
  4. Mauvaise hygiène de vie : Se coucher ou se lever tard, l’abus des sens cognitifs, l’abus de l’alcool ou des drogues, dispersion et le manque de concentration sont des choses qui peuvent aggraver prana vata et diminuer sadhaka pitta.
  5. Pression sociale : la quête de sans cesse réussir peut créer une prédominance de rajas guna dans l’esprit, rendant le terrain fertile pour la diminution de sadhaka pitta au moindre échec.
  6. Mauvais entourage : ce qui peut créer une prédominance de rajas ou tamas guna dans l’esprit.
  7. L’égo : qui peut nous amener vers les désirs non-atteignables et assurer que nous ne nous percevons qu’à travers les yeux des autres.
  8. Les maladies : chaque maladie est causée par un déséquilibre dans les dosha. Quand la maladie perdure, ça peut facilement causer une diminution de sadhaka pitta.

Un schéma type de diminution de sadhaka pitta :

  1. Evénement traumatisant.
  2. Le feu digestif de sadhaka pitta n’arrive pas à assimiler l’événement.
  3. Prana vayu s’aggrave et crée l’agitation dans le cerveau.
  4. Rajas guna devient prédominant dans l’esprit (manque de recul, l’égo devient important).
  5. Difficulté à s’endormir et à se concentrer.
  6. L’égo cherche à soulager la souffrance par n’importe quel moyen, souvent à travers les plaisirs sensoriels.
  7. Prana vayu s’aggrave encore plus.
  8. Les réservoirs énergétiques de corps s’affaiblissent (ojas).
  9. Le feu digestif de sadhaka pitta s’affaiblit par le manque de fuel et n’arrive plus du tout à maitriser le prana vayu.
  10. Les réservoirs énergétiques du corps s’épuisent et le corps rentre dans le mode de récupération.
  11. Tamas guna devient prédominant dans l’esprit (fatigue chronique, cycles autodestructeurs, moments dépressifs).
  12. Baisse de l’estime de soi.

Rite d’aparigraha (la non-convoitise) : Derrière chaque peur se cache un désir. Derrière chaque souffrance se cache la recherche d’un plaisir. Comme dit Patanjali dans les Yoga Sutra, « pour un sage, chaque plaisir est une souffrance ». Ce rite de non-convoitise contient à donner au feu (qui est purificateur) non seulement nos souffrances mais aussi nos désirs. Asseyez-vous devant le feu (si un vrai feu n’est pas possible, faites-le devant une bougie). Avec chaque souffle, laissez partir un désir, une peur ou une cause de stress dans le feu. Visualisez le feu détruire ce désir et l’envoyer au cosmos.

Voie Yogique.

En Yoga, on considère qu’il est important de travailler le corps et l’esprit de façon holistique au lieu de chercher à soigner le symptomatique car ce dernier peut causer d’autre déséquilibres. On travaille donc le corps, le mental, l’intellect et l’énergie de la personne en même temps. Ce travail contient les variables suivantes :

  1. Meilleure nutrition : Manger trois repas équilibrés par jour en quantité raisonnable. Ces repas doivent être consommés en paix, sans distraction et en pleine conscience. Le style de nourriture conseillé sera de nature facile à digérer, frais, cuit et préparer avec amour. (A noter : je ne donne pas de conseils spécifiques vis-à-vis la nutrition car il est important de faire un bilan avec un médecin (vaida) afin de voir quels doshas sont aggravés. Pour cela, il est important de choisir un bon médecin, qui a suivit les études nécessaires – attitré d’un BAMS).
  2. Hygiène de vie : Dans la mesure du possible, se lever tôt, se coucher tôt, avoir 7-8 heures de sommeil par jour (la quantité de sommeil dépend aussi des dosha prédominants de la personne – et il est important de dormir suffisamment sans dormir trop). Diminuer (ou arrêter) la consommation d’alcool et des drogues. Se masser ou se faire masser régulièrement. Avoir une activité physique (idéalement les yoga asanas).
  3. Entourage : Notre entourage joue un rôle important sur notre psychologie. Surtout quand nous démarrons un travail, il est important de s’entourer des personnes qui nous soutiennent, qui peuvent nous aider, et de s’éloigner de celles qui nous rabaissent ou créent des obstacles dans notre chemin. (A noter : très souvent, quand on manque d’estime de soi, on a tendance à s’entourer de personnes qui ont elles-mêmes besoin d’aide car ça aide à flatter l’égo. Mais ça finit par faire l’effet inverse. Comme ils disent dans les avions : en cas de problème, il est important de mettre d’abord son propre masque d’oxygène avant d’aider les autres à le mettre).
  4. Connaissance de soi : « Seul celui qui se connait peut espérer connaitre le Dieu » dit le vieux dictat, et c’est d’autant plus valable quand on manque d’estime de soi. Mieux connaitre nos capacités, nos faiblesses, nos peurs et nos désirs se révèle une étape importante dans la santé de sadhaka pitta dans le corps et sattva guna dans l’esprit.
  5. La nature de l’être : L’intériorisation des sens cognitifs dépend également de notre intellect. Tant que l’intellect ne cesse pas de chercher les réponses à l’extérieur, il n’est pas possible que les sens cognitifs se tournent vers l’intérieur ou que sattva guna devienne prédominant dans l’esprit. Une meilleure compréhension de la philosophie Yogique prend une place importante dans l’amélioration de l’estime de soi dans la voie Yogique. L’étude des textes fondateurs comme les Yoga Sutra et Bhagavad Gita (et les questionnements sur ces textes) est fortement conseillé.
  6. Asana, Pranayama et Méditation : voir les sections ci-dessous.

Quand agni (le feu digestif) de Sadhaka Pitta est fort, l’être arrive à assimiler les événements, les émotions et les idées très rapidement. Quand ce feu diminue, cela cause une forte baisse dans l’assimilation des idées et/ou des émotions.

Asana :

A travers les asanas, nous allons chercher à travailler sur les aspects suivants :

  1. Les asanas qui aident à l’ouverture de poitrine pour une meilleure respiration, renforcement des arrières épaules, augmentation du principe de feu dans le corps. Les asanas comme Virabhadrasana II (Guerrier II), Setu Bandha Sarvangasana (le pont), Matysasana (le poisson) sont tous conseillées.
  2. Les asanas qui flexent le dos vers l’arrière pour augmenter le principe de feu comme Bhujangasana (le cobra), Urdhva mukh svanasana (le chien qui regarde vers le haut).
  3. Les asanas qui renforcent et assouplissent la ceinture abdominale pour une meilleure évacuation et un souffle plus profond comme navasana (le bateau).
  4. Les asanas qui aident à l’ouverture des hanches comme eka pada rajakapotasana (le pigeon).

Pranayama :

Le mot « pranayama » vient de « prana » qui veut dire l’énergie vitale et « ayama » qui veut dire extension/maitrise. Les pranayamas agissent directement sur le prana et indirectement sur l’esprit. Bien que tous les pranayamas aident le mental, les pranayamas suivants sont particulièrement efficaces :

  1. Ujjayi Pranayama ou le souffle de la victoire.
  2. Nadi Sodhana Pranayama ou respiration par les narines alternées.
  3. Surya Bhedana Pranayama ou inspiration par la narine droite et expiration par la narine gauche.
  4. Bhastrika Pranayama ou inspiration et expiration fort.
  5. Agnisara Kriya ou contraction abdominale.

Méditation :

A travers la méditation, nous allons chercher à :

  1. Dompter les causes de la diminution de Sadhaka Pitta.
  2. Augmenter le feu digestif de Sadhaka Pitta.

Les méditations pour dompter les causes :

  1. Contempler l’expiration : Un vieux dictat yogi dit : « quand nous inspirons, nous prenons le Dieu en nous, quand nous expirons, nous nous donnons à Dieu ». Allongé, ou assis, gardez une expiration qui est deux fois plus lente que l’inspiration. Et contemplez l’expiration et la pause entre l’expiration et l’inspiration.
  2. Contempler la lumière interne : En se concentrant sur le cœur, visualisez une lumière de la forme de la flamme d’une bougie. Contemplez cette lumière et laissez-la se propager dans votre corps avec votre souffle.
  3. S’éloigner des pensées négatives : Choisissez une pensée ou une émotion négative que vous aviez découvert durant l’introspection. Contemplez les causes derrière cette émotion. Visualisez que cette cause est devant vous. Avec chaque expiration, visualisez que cette cause s’éloigne de vous, pas à pas. Ensuite faites de même pour l’émotion/pensée en question.
  4. Rite d’aparigraha (la non-convoitise) : Derrière chaque peur se cache un désir. Derrière chaque souffrance se cache la recherche d’un plaisir. Comme dit Patanjali dans les Yoga Sutra, « pour un sage, chaque plaisir est une souffrance ». Ce rite de la non-convoitise contient à donner au feu (qui est purificateur) non seulement nos souffrances mais aussi nos désirs. Asseyez-vous devant le feu (si un vrai feu n’est pas possible, faites-le devant une bougie). Avec chaque souffle, laissez partir un désir, une peur ou une cause de stress dans le feu. Visualisez le feu détruire ce désir et l’envoyer au cosmos.

Les méditations pour augmenter le feu de Sadhaka Pitta :

  1. Concentration des sens : L’énergie subtile de pitta dosha (tejas) est intimement liée au pouvoir de concentration et c’est cette énergie qui aide à dompter le vata dosha. Parmi les meilleures façons de travailler cette énergie est la concentration. Asseyez-vous devant une flamme. Fixez la flamme jusqu’à ce que les yeux pleurent. Reposez les yeux. Ensuite refaites. Ce même exercice peut être fait avec tous les 5 sens cognitifs.
  2. Mantra japa : Le chant des mantras aide non seulement la concentration mais les vibrations des mantras ont également un effet sur le mental et la conscience. Quand ce chant est fait avec la compréhension du mantra, les effets se dédoublent. Aum est le premier son du cosmos qui contient les trois qualités du cosmos : sa création, son maintien et sa dissolution vers l’inexistence. Asseyez-vous. Relaxez la mâchoire, le front et fermez les yeux. En contemplant le sens d’Aum, chantez le mantra.
  3. Les jeûnes et les austérités : Les jeûnes et les austérités aident à augmenter le feu digestif, qui lui impacte le feu de sadhaka pitta et tejas. En ce qui concerne les jeûnes, il est important de les faire en consultation avec un vaida (médecin ayurvédique). Exemples de quelques austérités :
    1. Une (ou plusieurs) journée(s) sans quelconque objet électronique.
    2. Vœu de silence tenu un ou plusieurs jours.
    3. Retrait des sens où les 5 sens cognitifs ne sont utilisés que très peu durant un ou plusieurs jours.

Le rôle de la prière.

Nous ne sommes ni responsable ni en contrôle de tout ce qui nous arrive. Pourtant, on adore prétendre que c’est le cas : surtout quand nous réussissons quelque chose. Mais l’effet secondaire de cela est que lorsque les choses vont mal, il devient difficile de ne pas se sentir coupable. La logique nous dit qu’il y a souvent milles variables responsable de chaque réussite et chaque échec. Même le fait que j’écrive ce texte (ou que vous le lisiez) : imaginez combien d’enchainements de causes-effets sont derrière !

Nous lions souvent la prière à la question de Foi. Mais que Dieu est, ou il n’est pas ; qui peut le savoir (Rig Véda) ? Et même s’il est, qui peut nous dire s’il existe uniquement pour prendre soin de nous !

Le premier rôle de la prière n’est lié ni à la Foi ni au Dieu. Il s’agit de la compréhension du fait que la seule chose qui soit dans nos mains c’est faire de notre mieux : et le reste, c’est mieux de laisser le cosmos s’en occuper. Quand la réussite vient, priez pour remercier toutes ces variables qui se sont réunies pour vous amener vers le chemin de la réussite. Quand l’échec vient, priez quand même pour remercier ces variables qui se sont réunies pour que vous puissiez faire de votre mieux.

Une routine type :

La voie yogique augmente l’estime de soi d’une manière profonde. Mais cette voie n’aide que sur la durée et ne représente en aucun cas une baguette magique qui fera disparaitre tous nos problèmes au bout de quelques séances. Chaque fois nous changeons, cela crée du stress sur le corps et l’esprit tout en incitant l’esprit à se disperser. C’est très souvent le cas quand on débute où on a envie de tout essayer à la fois et progresser aussi rapidement que possible. Malheureusement, c’est précisément ce qui empêche la progression en Yoga.

La clé pour combattre cela se trouve dans la routine. Voici une routine simple qui peut être faite par n’importe qui en 20-30 minutes le matin et 10-15 minutes le soir.

  1. Levez-vous avant le lever du soleil (idéalement au moins 30 minutes avant, mais il est aussi important d’assurer que vous dormiez assez).
  2. Après la douche (à jeun) : 4 salutations au soleil faites d’une manière calme en se concentrant sur le souffle.
  3. 20 répétitions de Bhastrika pranayama suivit par 10 cycles de Nadi Shodhana pranayama.
  4. 10 minutes de chant d’Aum en contemplant la valeur du mot.
  5. Eteignez le portable/télé/etc. 30 min avant d’aller au lit.
  6. Quelques étirements doux pendant 5 minutes.
  7. Asseyez-vous, gardez une expiration 2 fois plus lente que l’inspiration, et contemplez l’expiration et la pause entre l’expiration et l’inspiration.

Publié par

Pour moi, le Yoga est un voyage qui a démarré quand j'étais à peine adolescent... mais ce n'était pas le Yoga tel qu'il est pratiqué de nos jours. Il s'agissait surtout d'un art de vivre, une quête vers le Soi, un désir de s'interroger. Aujourd'hui, à travers Abhisaran, j'essaie de transmettre cette approche globale et holistique du yoga qui travaille à la fois le corps, la psyché et l'esprit, tout en s'appuyant sur l'Ayurvéda et le Tantra.

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